Un 1000Z ou une Z1000 (c'est comme vous vouleZ !!!.), c'est çà !:!!!
Quand Kawasaki présente la Z 1000 au salon de Cologne en septembre 1976, la firme poursuit trois objectifs : relancer à moindre coût la carrière de la Z 900 (née Z1 fin 72), aligner la plus grosse des Japonaises (pour 16 cm3 de plus que la Honda GL 1000 Gold Wing) et gagner du temps, le lancement de la Z 1300-6 ne devant pas se faire avant 1978. À la fin des seventies, trois constructeurs se partagent le marché des gros cubes : Honda, BMW et Kawasaki !
La Z 1000 succède alors à la Z1 (1973) et à la Z 900 (1976). Sa présentation reprend celle de la Z 900, dont elle conserve l'essentiel des pièces. La cylindrée passe de 903 à 1 015 cm3, par une simple augmentation de l'alésage des cylindres.
Kawasaki ne vise pas la puissance mais la souplesse, et un grand confort de conduite grâce à un couple
généreux - quasi constant de 4 000 à 7 000 tours. La Z 1000 se veut aussi plus silencieuse avec des carters moteur renforcés (+ 2,6 mm) et un nouveau système d'échappement 4/2 - qui la différencie esthétiquement de la 900. De nouveaux carbus diam. 26 mm lui permettent en théorie de se montrer plus sobre que sa devancière. La finition est en
progrès : les faisceaux des commodos passent à l'intérieur du guidon, elle offre une boîte à fusibles
repérés, un amortisseur de couple dans la roue arrière, etc. Ainsi la super sportive Z1 s'est muée en confortable routière offrant de la réserve. C'est donc
une moto arrivée à maturité dont les Français disposent à partir de janvier 77.
La mille s'est embourgeoisée et alourdie : son poids est passé de 230 à 245 kg. L'empattement allongé et la colonne de direction renforcée ont eu des effets bénéfiques sur la tenue de cap, mais la Z 1000 n'est ni agile en roulant, ni maniable à l'arrêt. Quant à ses qualités routières, sa tenue de route et son freinage sont alors dépassés (même si elle gagne un frein arrière à disque).
Aujourd'hui, le constat est moins sévère : son remarquable moteur compense sa relative inertie ; sa ligne classique indémodable, sa profusion de chromes et son excellente finition plaident pour
elle. Sa consommation d'huile est légendaire, en contrepartie sachez que les sièges de soupapes des Z 900/1000 étaient déjà traités pour le carburant sans plomb à l'époque ! Et pour résoudre les
petits problèmes d'allumage (fréquents), il existe maintenant des kits allumage électronique de conception moderne, qui améliorent la souplesse et le démarrage.
La Z 1000 ne dura que deux ans, épaulée dès 1978 par la Z1000 Z1R à vocation sportive, puis remplacée en 1979 par les nouvelles 1000 MK2 et ST (version cardan). Aujourd'hui moins recherchée que la Z1, la Z 1000 n'en reste pas moins un excellent choix pour la balade et les sorties du week-end, ceci avec une bonne fiabilité.
(source : http://www.moto-station.com/article2493-kawasaki-z-1000-mod-1977-fin-de-dynastie-.html)
(Photo extraite de TELE POCHE - Encart central A4 de la collection "la grande aventure des 2 roues")
Et voilà la mienne, 33 ans plus tard (même look que sur la photo ci-dessus ....)
Tout a commencé par l'achat d'une superbe Z1000 modèle A1 de 1977...
En fait, il faut savoir qu'aujourd'hui la mythique Z1 de 900cc coûte un bras !!!...
La preuve par l'image !..:
Alors faute de grives, on mange des merles dit-on... Eh bien, j'ai appliqué ce dicton à mon rêve de gosse...
Et en juillet 2009, j'ai craqué pour cette moto.... achetée à Mérignac à 2 pas de chez moi... Merci JEAN-LUC !!!!
Son histoire est limpide et simple !:
Ma Z a été achetée et immatriculée pour la première fois en Mars 1977 en Seine St Denis (le 9-3!!!...). Son premier propriétaire l'a conservée jusqu'en novembre 1981, date à laquelle elle est arrivée en Gironde et y a depuis toujours séjournée....
En effet, elle a gardé son immatriculation quasi historique .... FV 33 depuis 1981 (et je la conserverais le plus longtemps encore possible...) et a changé 7 fois de main avec six propriétaires scrupuleux dont deux fois le même Jean-Luc, qui l'a quand même chouchoutée plus de dix ans avant de me la céder!!!... Elle est restée plus de 22 ans entre les mains de 2 propriétaires et a ainsi connu les bourgs girondins que sont Montagne St Emilion (aussi connu pour son jus!), Gradignan, Canéjan et Mérignac, son avant dernier domicile....
Maintenant, elle dort au chaud dans un garage de la banlieue de la métropole aquitaine...
quelques infos sur TERRAS & GOUGY....